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Les carences alimentaires du monde moderne

Notre monde a changé et changera encore au fil des décennies et des siècles. C’est comme ça, c’est la loi inébranlable de l’impermanence souvent citée par les bouddhistes. Mais si certaines choses ont évolué dans le bon sens – mais si, il y en a – il n’en est pas de même pour notre environnement et notre façon de vivre au quotidien.
La course contre le temps qui guide nos comportements a généré un stress chronique dont nous ne sommes même plus conscients. Notre vitalisme est à 70% focalisé sur notre cortex au détriment de notre système végétatif autonome. Conséquences : nous n’avons plus nos grands systèmes (digestif, immunitaire, musculaire …) aussi performants que ceux de nos ancêtres. D’autre part l’envahissement en quelques décennies seulement des champs électro-magnétiques dans notre habitat n’a fait que renforcer cette chute de l’immunité et du sommeil (nous avons perdu 2 heures de sommeil en 100 ans) ; cette détérioration de nos fonctions vitales est très fâcheuse car elle entraîne avec elle la fuite de nos minéraux, vitamines et oligo-éléments, trois des 6 nutriments dont nos cellules ont absolument besoin pour vivre correctement. Enfin, la nourriture moderne est constituée majoritairement de faux aliments, ultra transformés industriellement et bourrés d’additifs chimiques. Ce mode alimentaire très pauvre en nutriments ne peut qu’entrainer de graves carences.

LES 4 GRANDES CARENCES ALIMENTAIRES

les oligo-éléments
L’agriculture intensive mise en place depuis une soixantaine d’années avec l’utilisation massive de produits chimiques pour des raisons de rendement financier, ont détruit une grande partie des terres agricoles, produisant ainsi des aliments malades et carencés particulièrement en vitamines mais surtout en oligo-éléments.
Les oligo-éléments, c’est quoi ? Les oligo-élément sont des métaux et métalloïdes dont notre organisme a absolument besoin mais en quantités extrêmement petites, du microgramme à quelques milligrammes. Ce sont le zinc, le cuivre, le fer, le manganèse, le cobalt, le nickel, le lithium…
Il faut savoir que toute la vie cellulaire dépend de la biochimie cellulaire qui dépend elle-même des enzymes. Hors chacune de ces enzymes n’est active qu’en présence de certains métaux ou métalloïdes. Par exemple, le zinc est cofacteur de plus de 70 enzymes, mais sa dose maximale à ne pas dépasser est de 15 mg par jour.
En conclusion, lorsque nous sommes carencés en oligo-éléments, certaines de nos enzymes ne font pas leur travail. Chaque oligo-élément a ses propres vertus et leur absence dans l’organisme entraine des pathologies différentes.
La première conséquence liée à ce déficit est la fatigue chronique, très fréquente chez la majorité de nos ados.
Où en trouve-t-on ? les fruits de mer et tout particulièrement les huitres et palourdes sont les aliments qui en offrent le plus. Chez les végétaux, la plante reine est l’ortie, à consommer en salade ou en supplémentation (plantes fraîches SND Nature).

 les omégas 3
Ils sont essentiels à la qualité de la membranne cellulaire surtout celle des neurones, y empêchant la pénétration de bactéries ou virus. Ils permettent également la bonne communication entre les neurotransmetteurs. Enfin, ils garantissent une belle peau, une fluidité sanguine correcte et sont également anti-inflammatoires.
Les pathologies liées à leur carence vont donc concerner le système nerveux mais aussi la peau (eczéma, acné, psoriasis) et le système cardio-vasculaire.
Où en trouve-t-on ? Chez les végétaux, les noix en sont pourvues à 14% avec le meilleur ratio oméga 3/oméga 6. L’huile de noix si elle est bio, première pression à froid et chauffée à 40° maximum est parfaite à raison de 2 cuillères à café dans vos crudités de midi et du soir.
Les oméga 3 “marins” (EPA, DHA) se trouvent dans les petits poissons comme les anchois et les sardines ou dans les poissons de mer froide, le saumon sauvage d’Alaska et le hareng. Mais attention, consommez-les en tartare car là aussi, les oméga 3 chauffés  ne sont plus actifs !

les vitamines du groupe B
Elles sont au nombre de 8 et ont toutes leur spécificité, mais en général elles sont responsables de notre équilibre nerveux (dépression, irritabilité, agressivité…), de notre vitalité générale avec, si carence,  risque d’anémie grâve.  Leur absence peut également entraîner des troubles de vision  et de pigmentation (vitiligo, masque de grossesse).
Où en trouve-t-on ? les levures, le pollen, le germe de blé., le foie, les oeufs, les huitres

la vitamine D3
A préférer à la D2 (végétale) car beaucoup mieux utilisée par l’organisme. Elle est responsable de la qualité de notre squelette et de nos dents mais les dernières études scientifiques montrent des qualités insoupçonnables sur de graves pathologies comme le cancer, les maladies neurodégénératives, la leucémie… Près de 90% des français en seraient carencés
Où en trouve-t-on ? En s’exposant au soleil tous les jours bras et jambes nus 30 minutes et sans crème solaire car ce sont les UVB qui permettent de la fabriquer.
Dans l’alimentation, on la trouvera dans l’huile de foie de morue ou flétan, les oeufs, les harengs, les sardines et le foie. Je conseille vivement de se supplémenter avec de la vitamine D3 naturelle issue de lanoline proposée avec une huile végétale bio à raison de 4000 UI par jour (Orthonat 2000) ou pour les vegan la Zyma D en gouttes en pharmacie.


ATTENTION : ne jamais prendre les doses de charge (1 ampoule par mois) proposées par les médecins pour la facilité et le confort d’utilisation de leurs patients.

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