Bonjour amis de la nature et lecteurs de Leçons de Bien-être.
Le sujet que je vais traiter aujourd’hui n’est pas simple, car potentiellement générateur d’affrontements idéologiques et de discussions pas toujours “sereines”.
Avant d’aller plus loin, il est important pour moi de préciser que chacun a la liberté de se nourrir comme il l’entend et que je ne porte aucun jugement sur personne. Mais, il est aussi essentiel pour moi d’informer, car le sujet sur la consommation des protéines est capital pour notre santé.
Nous sommes dans une époque où la méfiance face aux aliments n’a jamais été aussi grande!
Ce qui est sûr, c’est que ce genre de débats souvent houleux et générateurs de conflits, ne touche que les citoyens des pays riches, là où l’alimentation est proposée en excès. Je vous assure que vous ne tomberez jamais sur ce genre de conversations dans certaines régions d’Asie ou d’Afrique.
Aujourd’hui, entre les scandales de la vache folle, l’abus d’antibiotiques et autres saletés chimiques proposés à nos pauvres vaches, porcs, poulets issus des élevages intensifs, les abattoirs aux pratiques infâmes, sans parler des métaux lourds qu’on retrouve dans une grande partie de la flore aquatique… des tendances alimentaires plus ou moins strictes et radicales voient le jour. Et bien sûr, à la vue de ce tableau effrayant, on peut le comprendre.
Un de ces grands mouvements proscrit totalement les protéines animales. J’en sais quelque chose, car c’est le choix fait par les enfants d’un grand nombre de mes amis. Ils n’ingèrent plus du tout de protéines animales, ni viande, poisson, oeufs, fruits de mer – la plupart du temps pour des raisons éthiques que je respecte (j’ai un profond attachement et respect pour tous les êtres vivants que la nature a créés) – en pensant que certains végétaux vont pouvoir leur fournir ces protéines si essentielles à la vie.
C’est malheureusement une erreur et un risque pour leur santé ; et si je sais que les arguments contredisant cette théorie n’auront sûrement aucune influence sur eux et que certains vont peut-être même me détester, il est de mon devoir de les faire connaître.
Mais avant tout, je veux préciser 2 points fondamentaux :
1/ LA QUALITE : lorsque je parle de viande, poissons, oeufs, fruits de mer, il est entendu que ce sont des aliments choisis avec soin. Il sera fortement recommandé de consommer des oeufs biologiques, des poissons pêchés ou sauvages, et de la viande bio ou Label Rouge, et si possible provenant de petits producteurs connus (circuits du style La Ruche qui dit Oui ou boucher de quartier que vous connaissez bien et en qui vous avez totalement confiance).
Et ne me dites pas “oui mais même là, il y a toujours de la pollution issue de l’eau ou des terres”, d’accord mais l’air qu’on respire est pollué et on n’arrête pas de respirer pour autant!
2/ LA QUANTITE : comme je l’ai déjà dit dans mon blog, nous n’avons besoin pour être en bonne santé, que de 2 sources de protéines par jour. C’est à dire 100 à 250 gr (selon le poids de la personne) midi et soir. C’est tout!!! Si on prend 2 oeufs ou 150 gr de poisson à midi, il est hors de question de rajouter des tranches de saucisson en entrée ou du fromage ou autres desserts à base d’oeufs et de lait en fin de repas!
Alors pourquoi faut-il consommer des protéines animales?
- Problème de bio-disponibilité pour les protéines végétales : les acides aminés (ce sont les nutriments issus de la digestion des protéines) venant de végétaux sont enfermés dans une coque fibreuse qui rend leur extractibilité extrêmement fastidieuse pour le système digestif humain, ce qui n’est pas le cas pour les protéines animales hautement bio-disponibles. Ce phénomène est d’autant plus dangereux pour les personnes végétaliennes qui surconsomment des céréales et des légumineuses (et souvent beaucoup de fruits) et demandent ainsi à leur appareil digestif une surcharge de travail considérable avec pour risque à terme, une fatigue et un ralentissement fonctionnels de leurs organes digestifs (estomac, intestin), sans parler d’un emballement excessif de leur flore de fermentation.
- La complémentarité céréales+légumineuses, une imposture: il est tout à fait exact que si on met dans une même assiette des céréales (pâtes, riz…) ET des légumineuses (lentilles, pois chiche…), on a la totalité des acides aminés essentiels à notre vie. Malheureusement, même si dans ce cas tous les acides aminés sont présents, ils le sont rarement en quantité suffisante pour les besoins de l’organisme. Hors, la loi du minimum en physiologie digestive montre que si un seul des acides aminés n’apporte que 40% des besoins de l’organisme, ce dernier n’utilisera alors que 40% de tous les autres acides aminés! Il y aura donc dans ce cas, une carence de 60% des acides aminés.
- Les autres carences : si on exclut de son alimentation toute protéine animale, on exclut également la vitamine A, essentielle pour la santé des yeux et de la peau, la vitamine D3 qui on le sait, est capitale pour notre santé à tous les niveaux et enfin la vitamine B12, indispensable à notre vie et particulièrement notre vitalité et notre bien être mental. D’ailleurs les végétaliens consomment de la vitamine B12 de synthèse en masse.
Les conséquences d’un manque de protéines ?
Chute du système immunitaire, fonte musculaire, perte de libido, risque de stérilité, manque de fermeté de la peau, fatigue chronique, faim permanente…
Pour conclure ce sujet délicat, n’oubliez pas que les indiens d’Amérique qui demeurent à ce jour le peuple le plus écolo que notre planète ait porté, étaient parfaitement omnivores. Ils chassaient – pour vivre et non pour leur plaisir – les bisons et les caribous et pour ceux qui vivaient près des côtes, se régalaient de poissons qu’ils avaient pêchés.
N’oubliez pas non plus que si les animaux sont des êtres vivants et respectables, les végétaux le sont aussi!