Vous connaissez ma grande exigence sur l’origine naturelle des aliments que je consomme!
Il en est de même pour les compléments alimentaires que j’emploie ou que je conseille.
Mais vous allez me dire : « Pour quelles raisons utiliser des compléments alimentaires quand on peut trouver dans les aliments tout ce dont l’organisme a besoin ? »
Vous avez raison : quand on est carencé en oméga 3, on mange des noix ou des tartares de poissons d’eau froide (saumon, harengs, anchois…) et nos membranes neuronales sont mieux restaurées; si on manque d’oligo-éléments, il suffit de s’offrir 3 fois par semaine un beau plateau de fruits de mer ou deux douzaines d’huitres et le tour est joué, quant aux vitamines et minéraux, vous les trouverez bien sûr si vous apportez à vos deux repas une assiette de crudités (salade, carottes, champignons, fenouil, concombres, poivrons etc…) et si à 17H30, vous prenez un fruit.
Tout cela est vrai : si on a une alimentation naturelle (bio), équilibrée et mesurée, si on suit un mode de vie sain avec de l’exercice physique quasi-quotidien, un sommeil en qualité et quantité suffisante, des relations humaines paisibles et sereines et des immersions régulières dans la nature, on peut se passer de compléments alimentaires.
Hors, le tableau idéal que je viens de dresser n’intègre pas les nouveaux paramètres que la société moderne nous fait vivre et quelquefois nous impose.
D’abord physiquement, notre force physique naturelle s’est effondrée par rapport à celles de nos aïeux : voiture, ascenseurs, appareils électriques, télévision… la vie moderne ne sollicite plus nos muscles. D’autre part, nous avons perdu 2 heures de sommeil en un siècle et nous dormons une heure de moins qu’en 1950. Ce manque de sommeil entraine la fuite de nos minéraux et de nos vitamines hydrosolubles (vitamines B, sauf B12 et C) par les urines. Enfin, la course contre la montre, le stress chronique de la vie moderne et surtout l’invasion des ondes magnétiques dans notre environnement a fortement impacté notre système immunitaire.
Conclusion : Si on veut offrir à notre corps tous les apports nutritionnels nécessaires à sa santé, il sera quelquefois indispensables de supplémenter son alimentation. Mais pas n’importe comment!!
Il existe différentes sortes de compléments alimentaires.
Imaginons que vous ayez besoin de vous supplémenter en vitamine C, voilà les différents choix dont vous disposez :
1 – Comprimés d’acérola bio (l’acérola est une espèce de cerise et demeure l’aliment le plus riche en vitamine C) Ici c’est un apport nutritionnel naturel et bio ; en prenant des extraits de ce fruit on bénéficie de la vitamine C naturelle qu’il renferme. Pour moi, c’est le top!
2 – Comprimés d’acérola mais pas bio. Là aussi, c’est un complément organique mais comme le fruit n’est pas bio, il peut contenir des résidus de pesticides. C’est moins bien que le précédent.
3 – Comprimés de vitamine C à partir d’éléments naturels comme la betterave à sucre mais retravaillée par les chimistes; elle sera appelée vitamine C « d’origine naturelle ».
4 – Comprimés de vitamine C (acide L-ascorbique) synthétisée en laboratoire. Là c’est de la pure synthèse. A priori, le corps les accepte bien mais il ne faut pas dépasser 500 mg par jour.
En effet, ce qui peut devenir vraiment dangereux pour la santé, c’est le dosage. On peut voir aux Etats-Unis, des doses de vitamine C à 2 grammes par jour!!!
Tout comme, il existe sur le marché des vitamines par exemple du groupe B hyper-surdosées.
Prenons une gélule de vitamine B1 dosée à 200 mg : pour obtenir 200 mg de vitamine B1, il faudrait 10 KG de germe de blé, soit 1 000 KG de farine intégrale, soit 2 500 KG de pain intégral!
L’organisme humain n’a besoin que d’1,5 mg de B1 par jour, il va donc devoir se débarrasser des 198,5 mg en trop. Les reins vont se charger de cette élimination, non sans dégât, Si la prise est quotidienne sur une durée non négligeable, les cellules du rein vont s’user et se renouveler beaucoup plus vite qu’à la normale et le rein va s’épuiser.
Il y a beaucoup d’avis contradictoires sur les compléments alimentaires et des enjeux économiques aussi bien sûr.
Comme toujours il me semble que le bon sens est le meilleur conseiller.
Pour vous laisser faire votre propre avis, voilà comment se fabriquent les vitamines naturelles et celles de synthèse :
Une vitamine naturelle est fabriquée grâce à l’eau (la pluie), l’oxygène (le vent), les rayons du soleil le jour et ceux de la lune la nuit, les forces telluriques de la terre et tout un tas d’autres éléments que la nature apporte aux végétaux afin de faire naître cette petite merveille qu’est la vitamine ; il faudra entre 8 et 24 mois pour qu’elle soit créée.
Une vitamine de synthèse est fabriquée dans un labo sans jamais voir le jour en un claquement de doigt.
Alors, vous choisissez quoi???