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Pourquoi est-il si important de manger BIO ?

Pour être sincère, je n’aime pas trop le terme « bio » qui à mon sens veut dire tout et n’importe quoi. En effet, les gens ont tendance à se dire : « si c’est bio, c’est bon pour ma santé ». Hors, il y a bio et bio. Les labels bio sont très différents en terme de contraintes suivant les pays en dehors de l’Europe. Donc attention à la mangue « bio » qui bien sûr ne vient ni d’Allemagne, ni d’Italie.

En ce qui nous concerne, nous les frenchis : notre fameux logo AB qui était au début, plus exigeant que le label européen est, depuis la nouvelle règlementation en 2009 strictement le même. Nous avons toujours AB sur les produits mais il est désormais accompagné du label européen.

Il garantit toutefois l’absence de produits chimiques et un recours limité aux traitements allopathiques (antibiotiques) sur les animaux. En revanche, ce nouveau règlement décidé à Bruxelles autorise une production mixte c’est à dire du bio et du non bio sur les mêmes exploitations…

En réaction à cette nouvelle réglementation moins contraignante, de nouveaux logos plus exigeants sur le respect de l’écologie et de la nature ont vu le jour : Bio Cohérence qu’on retrouve par exemple dans les magasins Biocoop, et Nature & Progrès, sûrement l’organisation la plus éthique et rigoureuse à ce jour; il arrive d’ailleurs que certains de leurs produits ne soient estampillés que de leur logo et pas de celui attribué par l’Europe.
Tout ça n’est donc pas simple!!! Alors on va essayer de simplifier.

D’abord, au lieu de dire bio, je préfère utiliser le terme « naturel ». En effet, notre organisme ne peut métaboliser que ce que nous offre la nature, c’est à dire un aliment auquel rien n’a été ajouté (additifs de synthèse, produits chimiques, pesticides…) ni enlevé (produits industrialisés, raffinés).

Tous les constituants d’un aliment naturel sont INDISPENSABLES : « l’aliment est un tout dans lequel chacun des constituants s’équilibre par rapport aux autres; soustraire un des ces composants aboutit non seulement à ce que l’aliment soustrait fasse défaut, mais aussi à ce que les parties restantes perdent partiellement ou totalement leur activité et leur utilité pour l’organisme » Henri-Charles Geffroy, fondateur de La Vie Claire.

Tout est disponible pour notre alimentation dans la nature, nous n’avons qu’à nous servir! Tous les additifs industriels (arômes et colorants de synthèse, exhausteurs de goût, épaississants, conservateurs, anti-oxydants, émulsifiants…) et tous les produits chimiques de l’agriculture intensive (engrais chimiques, pesticides, insecticides, taupicides, fongicides…) ne peuvent pas être utilisés par notre organisme; ils deviennent donc des éléments toxiques que notre corps va essayer d’éliminer (entrainant un vieillissement précoce de nos organes émonctoires*) et s’il n’y arrive pas, ces poisons demeurent à l’intérieur et fabriquent nos maladies.

Nous sommes passés en quelques décennies de 1 million de tonnes de produits chimiques déversés sur notre planète, à 4 milliards de tonnes !!
En à peine 60 ans, notre agriculture traditionnelle faite par les paysans et fermiers depuis des siècles, est devenue une industrie où la chimie a pris la première place.

Nos enfants naissent avec 163 produits chimiques dans leurs tissus (1), il n’y a jamais eu autant de cas d’autisme dans les pays riches, les cancers explosent chez les adultes mais aussi chez les plus jeunes, sans parler des allergies, de l’Alzheimer, des maladies auto-immunes… Cette invasion de produits chimiques dans notre alimentation aurait-elle un lien avec ces maladies gravissimes?

Dans le doute, mes chers internautes, mieux vaut regarder de plus prés ce que nous mettons dans notre assiette et dans notre estomac! Même si le bio n’est pas parfait, il nous évite ces horribles pesticides et nous apporte 30 à 40% de plus d’oligo-éléments.


Mon conseil perso :
 Attention aux produits « bio » de la grande distribution qui surfe sur cette tendance, préférez les vraies boutiques bio et les marques traditionnelles peut-être un peu plus chères mais qui restent fidèles à leur éthique. Et renseignez-vous sur les réseaux de communautés d’achat direct aux producteurs locaux près de chez vous comme par exemple, La ruche qui dit oui : rien ne vaut le petit producteur de votre région sans label AB, mais qui travaille avec amour et respect sa petite exploitation et vous propose des carottes grosses, petites, tordues, avec encore la terre dessus!

(1) http://www.consoglobe.com/femmes-enceintes-toutes-contaminees-cg

 

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